Journées européennes contre l’obésité : les SSR privés au cœur du défi sanitaire

Les 21 et 22 mai prochains auront lieu les 2èmes journées européennes contre l’obésité. Cette pathologie touche un adulte sur six et un enfant sur dix. Chaque année, elle entraîne la mort de 55 000 personnes en France. Pour être traitée, l’obésité doit faire l’objet d’une approche globale, prenant en compte tout les aspects de la vie du patient.

Par leur pluridisciplinarité et leurs équipements, les cliniques privées de SSR sont particulièrement adaptées pour assurer ce type de prise en charge, notamment au travers des programmes d’éducation thérapeutique. Ils représentent 95% des traitements contre l’obésité, le reste  s’appuyant sur la chirurgie. Ces programmes permettent au patient de suivre son traitement de manière autonome et d’améliorer sa qualité de vie. L’objectif est de lui donner les moyens de devenir acteur de sa prise en charge.

À travers les programmes d’éducation thérapeutique, les cliniques de SSR intègrent une approche à la fois biomédicale, physique, diététique et psychologique du patient obèse. Une partie de la prise en charge repose sur des ateliers pratiques (cuisine éducative, exercices de menus,…) et des temps d’échanges entre patients, pour leur permettre de progresser dans leur traitement et de prendre conscience de leur maladie.

L’efficacité de l’éducation thérapeutique est avérée. Elle permet une perte de poids moyenne de 8,6% en 9 mois pour les patients, une diminution de 16% des coûts directs pour l’Assurance Maladie et de 57% des coûts indirects sur les 9 mois suivant l’hospitalisation[1].

Le taux d’obésité en France continue d’augmenter chaque année de 5,9%. Pour anticiper ces nouveaux besoins sanitaires, les SSR privés doivent développer de nouvelles structures adaptées et acquérir de nouveaux équipements, 30% plus coûteux que les équipements courants. Leur marge de manœuvre reste néanmoins très faible au vu de leurs financements actuels.