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Les cliniques de SSR se caractérisent par leur grande capacité d’adaptation face aux nouveaux enjeux de santé publique. Pour répondre aux attentes des Français tout en respectant l’équilibre de notre système de santé, elles prennent un ensemble d’engagements forts au quotidien.
Des prises en charge complexes
Pour faire face au vieillissement de la population française, à la recrudescence des maladies chroniques, à l’augmentation de polytraumatismes, ou encore des patients âgés souffrant de polypathologies, les établissements de SSR ont perfectionné leur médicalisation et se sont de plus en plus spécialisés. L’ensemble de ces évolutions leur permettent aujourd’hui de prendre en charge dans les meilleures conditions des patients lourds et souvent âgés.
Une qualité de soins reconnue
La démarche qualité continue est un enjeu majeur et capital qui sensibilise toutes les structures de SSR et leurs équipes pluridisciplinaires. C’est sans doute la raison qui explique que les cliniques privées de SSR ont connu d’excellents résultats dans la procédure de certification [1]. Plus récemment, la Haute Autorité de santé (HAS) a généralisé au secteur des SSR les Indicateurs pour l’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins (IPAQSS), dont les 1ers résultats viennent d’être publiés.
En outre, le taux positif de retours des enquêtes de satisfaction systématiquement requis auprès des patients est globalement très favorable.
Une mission d’éducation thérapeutique
Les SSR privés effectuent une prise en charge globale et pluridisciplinaire des patients, avec un programme d’éducation thérapeutique adapté à chaque type de prise en charge.
Un réseau au plus proche des Français
Les établissements privés de SSR sont présents sur tout le territoire national : tant dans les bassins de santé ruraux et semi-ruraux que dans les agglomérations, ce qui est unique dans le secteur sanitaire. Dans les zones rurales ou excentrées, ils représentent souvent le seul maillon de la chaîne sanitaire encore présent et constituent de véritables poumons économiques, sociaux et sanitaires pour la population.
Des coûts limités pour l’Assurance Maladie
Les cliniques de SSR, qui ne pratiquent aucun dépassement d’honoraires, coûtent moins cher à l’Assurance Maladie que les établissements publics, avec des écarts de tarifs allant souvent du simple au double.
A titre d’exemples, en Rhône-Alpes, les tarifs de soins de suite et réadaptation [2] étaient en 2007 de l’ordre de 360 € en moyenne dans le secteur public (hors hôpitaux locaux), contre 140 € en moyenne pour les établissements privés. Cela représente des tarifs de 157 % plus élevés dans le public.
En Languedoc Roussillon, ils étaient en 2008 de l’ordre de 197,52 € à 450,13 € pour les centres hospitaliers publics [3], alors que la fourchette de prix pour les établissements privés va de 82,81 € à 207,27 €. Soit des tarifs de 117 % à 138 % plus élevés dans le public.
De même, en Ile de France les tarifs de soins de suite polyvalents étaient en 2006 de l’ordre de 243 € en moyenne pour les établissements publics [4] contre 150 € pour les établissements privés. Soit des tarifs 62% supérieurs dans le public.
[1] La certification des établissements de santé est une procédure d’évaluation externe, indépendante de l’établissement de santé et de ses organismes de tutelle, effectuée par des professionnels de santé, concernant l’ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques.
[2] Source : ARH/DRASS tarifs hospitaliers 2007
[3] Source : données SNATIH 2008
[4] Source : étude « analyse comparative des coûts » publiée en 2008 par l’ARHIF (sur la base de données 2006)