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La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), constatant que les cliniques et hôpitaux privés ont pris plus que leur juste part des efforts demandés au secteur hospitalier en 2016, demande que le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017 soit tourné vers davantage d’efficience, de transparence et d’équité dans la construction des objectifs de dépenses. "Nous refusons d’être la variable d’ajustement des nouveaux efforts demandés. Nous ne pouvons supporter davantage de pression économique, d’autant que de nouvelles contraintes réglementaires coûteuses pour les établissements qui vont entrer en vigueur ne sont pas compensées à ce jour", affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 établissements de santé privés. La FHP souligne l’exemplarité du secteur privé qui fait mieux que respecter les objectifs de dépenses qui lui sont assignés, et ce depuis plusieurs années. "Les cliniques et hôpitaux privés ont déjà réalisé à mi-année 55 millions d’euros d’économies par rapport au budget alloué pour 2016. Il est donc juste et normal que les crédits gelés en début d’année, dans le cadre du coefficient prudentiel (0,5%) leur soient intégralement restitués", souligne Lamine Gharbi. Une hausse de l’ONDAM insuffisante et qui va mécaniquement peser sur les cliniques Alors que les mesures sectorielles prises en faveur des fonctionnaires vont engendrer des dépenses qui ne pourront pas être couvertes par l’augmentation de l’ONDAM, la Fédération, qui estime à +1,84% l’évolution des charges des établissements en 2017, réclame la mise en place d’un cadre transparent et équitable pour la détermination des hypothèses tarifaires à venir en mars 2017. "Chaque année, le gouvernement émet une hypothèse de croissance de volume d’activités surestimée et donc erronée pour notre secteur, erreur qui se répercute sur les tarifs hospitaliers. Il est temps maintenant de jouer franc jeu et de travailler sur des hypothèses réalistes", poursuit le président de la FHP. Face aux exigences d’économies à venir, chiffrées à 4,05 milliards d’euros pour 2017, la FHP défend l’idée d’un PLFSS tourné vers une plus grande efficience médico-économique au bénéfice des patients et de la collectivité. Elle demande pour cela, par exemple :
La FHP exprime aussi sa très vive inquiétude au sujet de l’impact négatif produit par la poursuite des mesures d’économies ainsi confirmées dans le cadre du virage ambulatoire. Une telle mesure d’économie constitue une injonction contradictoire avec les objectifs de développement de la chirurgie ambulatoire. Elle demande de nouveau une revalorisation des tarifs d’obstétrique afin d’éviter de nouvelles fermetures de maternités privées, alors que 30 départements en sont déjà dépourvus. De nouvelles contraintes réglementaires non compensées Par ailleurs, les nouvelles contraintes réglementaires annoncées cette année par le gouvernement se traduisent par des surcoûts importants pour les établissements, à ce jour non compensés. C’est pourquoi la FHP demande :
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