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À l’occasion de la cérémonie des vœux de la FHP, le 19 janvier dernier, le Président de la CSSR Gabriel Bossy a attiré la vigilance de la secrétaire d’Etat à la Santé sur les principales préoccupations du secteur. Voici son discours :
« Madame La Ministre,
Permettez-nous au nom de la Confédération des 480 cliniques de SSR que nous représentons, avec notre Délégué Général, Monsieur Théodore Amarantinis, de vous présenter nos vœux très sincères pour cette nouvelle année.
Notre secteur des SSR, considéré comme charnière et « fluidificateur » de la filière de soins est confronté actuellement à une double mutation :
Sa restructuration issue du nouveau cadre réglementaire qui nous régit depuis 2008 avec le secteur public,
Sa tarification puisque nous serons bientôt soumis à la Tarification à l’Activité.
Ce qui nous inquiète, c’est que ces deux réformes capitales pour asseoir et confirmer les nouvelles missions qui nous sont dévolues, sont quelque peu et paradoxalement contrariées par des vents contraires.
C’est d’abord, en région, à la faveur des nouveaux SROS PRS, une politique d’OQOS restrictive qui pourrait remettre en cause un certain nombre de structures existantes qui avaient fait leur preuve en tant que poumons sanitaire, économique et sociaux de certains bassins de santé.
Nous vous demandons de ne pas prendre de décisions brutales sur les OQOS SSR sans concertation et sans analyse préalable de leur impact sur la fluidité des filières de soins et leurs conséquences économiques et sociales.
C’est ensuite une tarification à l’activité qui pourrait ne pas être aussi équitable et transparente entre les deux secteurs public et privé que ce qu’on nous l’avait annoncée, alors que pourtant les missions et les patients qu’ils prennent en charge sont identiques.
Tels sont, Madame La Ministre, les deux messages que nous souhaiterions vous voir relayer à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé d’une part, à la DGOS et aux ARS d’autre part, et nous vous en remercions par avance. »