L'Activité physique adaptée, la thérapie du XXIe siècle

Le rôle de l'Activité Physique Adaptée sur le champ de la maladie chronique est multiple. Dans de nombreux cas, la pratique d'Activité Physique Adaptée retarde ou amenuise le risque d'apparition des maladies chroniques. Par exemple, d'après une étude de l'INSERM, les personnes de 65 à 79 ans qui font de l'exercice au moins 20 minutes par semaine ont un risque d'être atteint de la maladie d'Alzheimer diminué de 60%. Cependant, même lorsque la maladie est là, il est possible d'en atténuer les effets grâce à l'Activité Physique Adaptée. Pour les personnes diabétiques, la pratique d'une activité physique permet de mieux contrôler la glycémie. Enfin, "se bouger" permet également de diminuer fortement le risque de rechute. D'après une étude de Courneya, les personnes en post-traitement d'un cancer du sein qui pratique une activité physique d'intensité modérée à intense au moins trois fois une heure par semaine et qui mange de manière équilibrée diminue le risque de récidive de 30% à 50%. Dans tous les cas, il est d'ailleurs recommandé d'allier activité physique, diététique, soutien motivationnel, et de mener un suivi précis. L’objectif étant que le patient soit acteur de sa propre santé ! Il s'agit du concept novateur d’Éducation Thérapeutique du Patient.

Le Groupe Associatif Siel Bleu, la FHP et la FHP-SSR ont signé une convention de partenariat le 9 juin 2016 pour la reconnaissance de l'Activité physique Adaptée comme une thérapie à part entière, et afin que cette dernière puisse intégrer pleinement le secteur hospitalier. Les équipes locales de Siel Bleu se tiennent à votre disposition pour évoquer les actions envisageables dans vos établissements :  contact@sielbleu.org.

 Lien : https://www.youtube.com/watch?v=gD0mAjYv6G8

Mots-clés: