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Une étude publiée au « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (BEH) de février 2017 vient faire un bilan de l'évolution de l'admission en soins de suite et de réadaptation (SSR) après un accident vasculaire cérébral (AVC), à la suite du plan national AVC (2010-2014).
L'organisation de la filière, qui y est fortement encouragée, ne s'est accompagnée que d'une augmentation limitée du taux global d'admission entre 2010 et 2014, révèle l'équipe d'après les bases d'hospitalisation du PMSI-MCO. Néanmoins, l'étude met en avant une orientation plus importante vers les SSR spécialisés, qu'elle qualifie « d'encourageante ».
Il y est notamment précisé que : « La relative stabilité de l’incidence, tous âges confondus, couplée au vieillissement de la population est aujourd’hui problématique. En effet, le nombre de patients à prendre en charge au moment de la phase aiguë, puis en soins de suite et de réadaptation, et enfin tout au long de l’existence en cas de séquelles fonctionnelles, ne cesse de croître. Ainsi, comparativement à 2008, plus de 10 000 personnes supplémentaires de 65 ans ou plus ont été prises en charge en 2014. Ce phénomène devrait encore s’amplifier dans les prochaines années. »
L’étude rappelle également que la rééducation en SSR est « un pilier de la prise en charge à la suite d'un AVC, favorisant l'amélioration de la qualité de vie la réduction du niveau de dépendance, la diminution du risque cardio-vasculaire global »
Par ailleurs, « La part des patients admis en SSR neuro-locomoteur a augmenté, atteignant 44 % des SSR en 2014 », rapporte l'étude. Et plus de la moitié des patients présentant une dépendance fonctionnelle élevée à l'entrée en SSR a bénéficié d'une amélioration de son score de dépendance.
Au vu de ces résultats positifs, les auteurs concluent que le SSR neuro-locomoteur « constitue une étape majeure du parcours de soins des AVC, dont le développement sur l'ensemble du territoire est à poursuivre ».
A ce titre, il est également précisé par l’étude le fait que « La mise en place des groupements hospitaliers de territoires qui ont inscrit l'AVC et le handicap parmi leurs axes prioritaires va dans ce sens ».